L’âme de la maison.
Notre maison est vivante, elle a une âme.
Et comme nous, elle a besoin d’équilibre, d’énergie, d’amour, de joie.
Je vais vous raconter une harmonisation que j’ai faite très récemment, qui illustre bien ce concept de vie dans notre intérieur et un peu plus encore.
Un couple m’appelle. Ils ont fini de construire il y a 3 mois et ont emménagé dans la foulée dans leur nouvelle habitation. Elle se situe dans un lotissement tout neuf composé de quelques maisons sur un ancien terrain agricole.
Depuis qu’ils sont arrivés, impossible de s’installer. De mettre des cadres, de décorer, de finir l’agencement. De leurs mots : « Ambiance froide, pas de cocon, envie de partir, pas de goût dans cette maison ».
La terre semble saine vue son passé agricole, ils ont pourtant eu de nombreux soucis lors de la construction, ainsi qu’avec certains artisans.
Le moral semble en berne, le couple bat de l’aile, les dettes s’accumulent. Rien ne semble aller dans le bon sens.
Hormis quelques tout petits détails, tels que la ligne à haute tension qui passe dans le champ d’à côté, les chutes du Niagara qui coulent sous la maison et une toute petite faille souterraine de type : faille de San Andrea. Rien de spécifique à signaler.
Je me connecte à la terre, elle semble fâchée, d’humeur chafouine. Nous discutons tranquillement autour d’une tasse de thé où elle m’explique qu’elle est vexée. Toute sa vie était bien organisée avec ses amis de la nature, à faire pousser du blé. Lorsque sans prévenir des machines sont venues la creuser et la saccager.
Hélas trop souvent les constructeurs secouent et retournent la terre sans conscience causant de vrai dégâts et souvent de gros désagrément pour eux et leurs clients.
Alors que des fois, un peu de conscience et quelques offrandes suffiraient pour que les choses se passent au mieux.
Après de longs câlins et beaucoup d’amour à cette terre, une nouvelle fois bafouée par une humanité anesthésiée, je cherche le gardien des lieux.
Mes appels ressentent sans réponses, et pour cause, il n’y en a pas. Je vérifie l’axe principal de la maison, son champ aurique, sa structure énergétique… l’électro-encéphalogramme est plat. La maison n’a pas pris racine et la vie ne circule pas.
Pas étonnant que la famille n’arrivais pas à s’y installer, ne sentait pas le cocon dont ils rêvaient tant.
J’ai donc fait donc tout ce qui était en mon pouvoir pour restaurer ou plutôt créer ce qui devait l’être, afin qu’un souffle de vie puisse circuler dans les murs de ce lieu, que les racines prennent dans la terre, et que la structure énergétique de la maison se mette en place.
Une fois tout ceci terminé.
L’âme de la maison a pu enfin prendre ses quartiers.
À présent, les habitants vont enfin pouvoir ressentir la chaleur d’un foyer vivant et sentir battre le cœur de leur demeure.
Je partage cette expérience intéressante en espérant que certains puissent prendre conscience avant de construire que rien n’est anodin, que la terre à son mot à dire et qu’une maison ce n’est pas parce qu’elle à un toit qu’elle est vivante.
Prenez le temps d’offrir un cadeau à votre maison, de lui parler comme si elle était présente, pensez à saluer votre lopin de terre et ses occupants le matin en vous levant.
Aimez votre habitation comme si c’était une part de vous-même car c’est le cas.
Je vous souhaite plein de bonheur à tous.
Jean-Baptiste WOSKO. Équilibrages Énergétiques
www.jeanbaptiste-wosko.com